APPLIS IFIP

Réseau DOM : Références Technico-Economiques des filières porcines de Guadeloupe et Martinique

Analyses et études

15/07/2024 15:47 | Articles Il y a 7 heures

Ajouter à ma liste
Imprimer l'article
Elevages Martinique

Dans le cadre du POSEI France (Programme d’Options Spécifiques à l’Eloignement et l’Insularité), les instituts techniques nationaux IDELE, IFIP et ITAVI coordonnent un programme d’élaboration de références technico-économiques basées sur le suivi de près de 120 exploitations, illustratives de différents types de systèmes de production des filières de ruminants et monogastriques dans les départements d‘Outre-mer.

  • A télécharger : 2 documents de 8 pages à télécharger avec pour chaque territoire en système porcin naisseur engraisseur spécialisé : Contexte de la filière porcine locale / Réseau de références en élevage de porcs / Système-type porc spécialisé naisseur engraisseur /Résultats Techniques / Données économiques (Produits & Aides, Aliment, Renouvellement des reproducteurs, Charges opérationnelles diverses, Charges de structure diverses, Amortissements) / Résultats économiques (Compte d’exploitation Standard & Cas-Type Objectif) / Coût de production & Cas-Type Objectif.
Porcmartinique6

En Martinique, les Réseaux de Références en Elevage sont mis en oeuvre sous l’égide de la Chambre d’Agriculture. Le Réseau
de Références en Elevage de porcs repose sur le suivi technico-économique de 8 fermes des coopératives Madivial ou Coopmar.

Porcmartinique3

En Martinique, la production oscille entre 1 100 et 1 250 tonnes abattues depuis une dizaine d’années (chiffres de l’abattoir du Lamentin). Environ 90% des abattages proviennent des deux coopératives porcines de l’île : Coopmar et Madivial. A elles deux, elles comptent environ 25 élevages de différentes tailles.
Les chiffres du recensement agricole font état d’une érosion du cheptel porcin (reproducteurs, porcelets et charcutiers), passant de 20 621 têtes en 2000 à 11 093 têtes en 2010 et à 8 958 têtes en 2020.
Les importations de produits congelés européens à prix compétitifs ainsi que le manque de disponibilité de viande locale, expliquent que la production martiniquaise ne représente que 26,5 % de la consommation totale de viande de porc en 2023. Les importations de viande porcine ont atteint 3 094 tonnes en 2023, dont 93,7% en congelé. En revanche, en viande fraiche, le taux de couverture atteint plus de 90%.

En Guadeloupe, les Réseaux de Références en Elevage sont mis en oeuvre sous l’égide de la Chambre d’agriculture et de
l’interprofession Iguavie. Le Réseau de Références en élevage de porcs repose sur le suivi technico-économique de 9 fermes
des coopératives Cooporg et Karukera.

Porc Guadeloupe4

Après un pic à plus de 1 500 tonnes en 2017 et 2018, la production est tombée à un peu plus de 1 000 tonnes durant la période Covid. La production a alors connu une nette reprise en 2022, mais qui n’a pas été confirmée en 2023, avec une rechute à un peu plus de 1 000 tonnes.
En 2022, la consommation totale de viande porcine a atteint 5 857 tonnes, dont 21,1% proviennent de la production locale.
97% de ces abattages sont issus des deux coopératives de l’île : Cooporg et Karukera porcs. A elles deux, elles comptabilisent une vingtaine d’exploitations. Les importations de viande porcine surtout congelée sont majoritairement d’origine européenne et arrivent dans les supermarchés guadeloupéens à des prix concurrentiels.

Porc Guadeloupe2


Reseaux Elevagedom

Auteur

Emiliewillems

Ingénieure d’étude

Ce site utilise des cookies afin d’améliorer votre expérience utilisateur et de réaliser des statistiques d’audience.
J'accepteJe refuseEn savoir plus