Aires de lavage des camions de transport de porcs : maillage du territoire national et coûts

La situation européenne à l’égard de la peste porcine africaine doit inciter à renforcer les mesures de biosécurité lors du transport. En France, seule une partie du territoire est indemne de SDRP et il convient de protéger ces zones. Le transport des porcs est l’un des principaux risques de transmission de maladies entre pays, régions ou élevages. Un nombre très important de camions transportant des porcs circulent sur notre territoire (transport nationaux et internationaux). Plusieurs mesures ont été prises par arrêté (29 avril 2019) pour renforcer la biosécurité lors du transport des porcs dans la continuité des exigences de biosécurité définies au niveau des élevages. Depuis 2021, le lieu de lavage doit être programmé en même temps que le transport. Et à partir de juillet 2022, les camions de porcelets et reproducteurs ne pourront plus utiliser les aires de lavages des abattoirs. Or dans certaines régions, les capacités de lavage en dehors des abattoirs sont insuffisantes, voire inexistantes, pour répondre aux besoins. Les mesures de lavage-désinfection des véhicules privés utilisés par les éleveurs qui réalisent eux-mêmes le transport de leurs animaux vont également se renforcer. Certains pourraient être amenés à faire appel à un prestataire extérieur, ce qui augmenterait encore les besoins en capacités de lavage en dehors des abattoirs. L’étude du maillage du territoire en termes d’aires de lavage des camions de transport d’animaux fait partie de la feuille route sur les actions à mener lors du transport des animaux vivants proposé par l’ANSP et validé par les organisations professionnelles de la filière.