Diagnostic et suivi des abattoirs de petits tonnages des régions à faible densité porcine

Les abattoirs à faible tonnage dans régions à faible densité porcines sont, depuis la mise en application des bases du paquet Hygiène en 2006, toujours dans une démarche de restructuration de leur outil de travail dans l’objectif de répondre aux exigences relatives au maintien ou à l’obtention de l’agrément CEE. La DGAL a indiqué le 22 décembre 2009 que sur les 302 abattoirs d’animaux de boucherie : 5 abattoirs classés IV ; 25 abattoirs étaient encore considérés locorégionaux ; 101 abattoirs classés III. Les abattoirs classés IV ainsi que les abattoirs locorégionaux ont été fermés fin 2009. Les 101 abattoirs classés III en 2009 ont l’année 2010 pour répondre aux exigences réglementaires sous peine d’être susceptible d’être fermés fin 2010.L’analyse de chacune des situations et la définition des actions prioritaires à mener en accord avec les abatteurs sont la priorité de cette année. Ainsi, des audits sont menés par les RNA (Représentants Nationaux des Abattoirs) qui ont pour mission de suivre les situations les plus délicates.Dans tous les cas, l’attention des services vétérinaires est attirée sur trois « incontournables » : le nettoyage-désinfection des outils, l’absence de carcasses souillées, la protection animale. En cas de non conformité, des suspensions d’activité peuvent être envisagées en cas de persistance des écarts. La mouture d’organisation de l’action « Appui technique dans les régions à plus faible densité porcine » a évolué depuis 3 ans. Dans un souci de suivre jusqu’à la réalisation un aménagement ou une démarche de l’entreprise, le suivi est mis en place en 3 temps.Etape n°1 : Diagnostic global de l’outil suite à une demande préalable de la structure d’abattage.Cette analyse permet, en collaboration avec les acteurs de l’abattoir (Responsables, DSV, Mairie,…) de sortir les axes de progrès sur lesquels il serait pertinent de travailler.Etape n°2 : Démarches de développement ou de mise en place des propositions étudiées en étape n°1. Celles-ci pourraient prendre la forme d’une formation, ou de conseils techniques pour orienter les choix de matériels ou de méthodes ou encore d’accompagnement pour la mise en place de procédures (hygiène, nettoyage-désinfection, protection animale…).Etape n°3 : Un bilan après l’intervention en entreprise doit être réalisé pour confirmer le bon déroulement des travaux ou l’impact des dispositions mises en place en étape n°2.