Faciliter le monitoring des pathologies uro-génitales
Les pathologies urogénitales peuvent impacter la reproduction, et ont longtemps été un des motifs de traitement antibiotique des truies le plus fréquent. Or après des années de monitoring régulier, les contrôles urinaires semblent moins fréquents. Est-ce lié à une meilleure prévention ou à des contrôles plus chronophages depuis la mise en groupe des truies gestantes ?
L’objectif de cette étude est d’évaluer la faisabilité et l’intérêt d’une nouvelle méthode de prélèvement urinaire sur tampon vaginal. Cette technique doit rester compatible avec les analyses biochimiques et bactériologiques habituelles.
La collecte d’urine sur tampon est possible en liberté, avec peu de surveillance et d’opérateurs et reste compatible avec les analyses habituelles. Son intérêt est à confirmer en conditions variées. Cette méthode peu invasive pourrait aussi permettre le développement de bio-marqueurs urinaires, supports de diagnostics et applications nouvelles.
Cette étude a été financée par le plan éco-antibio. Elle a été réalisée à la station de Romillé de l’IFIP. Les résultats ont été présentés aux 53e JRP (session reproduction du lundi 1er février 2021).
Contact : Sylviane.boulot@ifip.asso.fr