Détection des odeurs à l’abattoir et utilisation des viandes de mâles entiers : l’IFIP au cœur des études européennes
L’IFIP participe à l’étude européenne Boarcheck ou « Détection des odeurs de verrat en abattoir ». Cette étude animée par Nofima en Norvège avec la participation des pays d’Europe leaders en production porcine (Allemagne, Espagne, Danemark, France, Belgique, Grande-Bretagne, Norvège) vise à définir les 3 meilleures techniques de détection des odeurs de carcasses de porcs non castrés en abattoir, qu’elles soient utilisables ou en devenir.
Sept abattoirs volontaires français participent à cette enquête afin de définir ce qui est souhaitable ou ce qui fonctionne comme méthode de tri dans leur abattoir. Une étude comparant les meilleures méthodes en place par « nez humain » avec la méthode objective par analyse chimique est également l’un des attendus du projet.
Un colloque international de restitution se tiendra en novembre 2013 à l’IRTA en Espagne. L’ensemble des professionnels européens de l’abattage ayant participé aux travaux et les centres de recherche y sont attendus.
L’IFIP participe également à une étude ciblée sur consommateurs nommée « Campig », conduite par l’Allemagne (Université de Göttingen) et qui traite de l’acceptabilité des viandes de mâles entiers dans les différents pays consommateurs. Cette étude vise à définir un consensus européen sur les bornes d’acceptation en composés odorants des viandes : le scatole, l’androsténone et l’interaction entre les 2 molécules, sur un modèle de produit de viande porcine composé de gras et de maigre. Le jury expert en odeur de verrat a débuté ses évaluations sur des viandes à teneurs croissantes en scatole et en androsténone. La France, comme les pays européens participants ainsi que trois pays tiers, valideront les résultats du jury expert allemand par un panel de consommateurs. Les résultats sont très attendus. Rendez-vous fin 2013.
Pour plus d’informations : Patrick.chevillon@ifip.asso.fr