Longes persillées : trier pour mieux segmenter
En France, les longes de porc ne sont que très peu persillées. Une nouvelle étude de l’Ifip a pour objectif de mieux segmenter les viandes fraîches persillées afin de maîtriser leurs productions et leurs valorisations à l’export. L’Ifip – Institut du porc a mené une enquête visant à élaborer une démarche de tri industriel.
Les résultats de l’enquête
Différents types de porc (standard, bio, oméga) ont été mobilisés pour cette expérience. La grille de notation américaine du NPPC (Conseil National des producteurs de porcs) a été validée comme la première phase de tri suite à l’expertise du jury de l’Institut de l’élevage. Les résultats démontrent que pour obtenir des longes persillées, les carcasses doivent être lourdes (+90 Kg), grasses (TMP <56) et issues de mâles castrés.
Cependant, le tri ne peut se limiter à cette sélection visuelle. La technologie NIRS (Near InfraRed Spectroscopy) a été retenue comme dernier outil de sélection. Des modifications pour affiner l’outil sont en phase d’étude.
Deux voyages d’études en vue d’une valorisation de la viande fraîche persillée
Les deux voyages d’études (au Canada et en Espagne) ont confirmé l’importance du gras persillé sur le marché du porc vers l’export. Une certitude : la génétique Duroc répond à cette demande.
Ce modèle serait adaptable en France mais requiert des contraintes bien spécifiques (intégration de la génétique Duroc, coûts de production plus élevés, contrôle de production en aval et en amont).
Etude financée par FranceAgriMer.
Contact : patrick.chevillon@ifip.asso.fr