Quel refroidissement pour limiter le stress thermique en été, sans accroître les débits maximaux de ventilation ?
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Auteur :
Massabie P
Dans le contexte sanitaire actuel du Québec, avec des pertes économiques importantes liées au SDRP, des solutions sont recherchées pour diminuer les contaminations.Parmi celles-ci, la filtration de l’air entrant semble une voie prometteuse.Le principe retenu est un filtre antimicrobien qui s’adapte sur des bâtiments existants, y compris ceux fonctionnant en dépression.Bien que cette technique soit moins coûteuse que la filtration HEPA utilisée en France, sa mise en place nécessite un investissement proportionnel au débit d’air des bâtiments ainsi équipés.De plus, ces filtres, pour rester efficaces, nécessitent un nettoyage dont la fréquence dépend du volume d’air qui les traverse.Pour diminuer à la fois l’investissement et les frais d’entretien, le Centre de Développement du Porc au Québec (CDPQ) a entrepris des études en élevage pour évaluer la possibilité de diminuer les taux de renouvellement d’air des bâtiments.En effet, si les débits en période hivernale sont assez proches des 2 côtés de l’Atlantique, les recommandations nord américaines sont 2 à 3 fois plus élevées pour la période estivale.L’objectif du CDPQ était de valider la possibilité de travailler avec les taux de renouvellement recommandés par l’IFIP dans le contexte québécois.Le CDPQ a sollicité l’IFIP pour un apport d’expertise dans le domaine de la ventilation en porcherie et dans la mise en place de techniques de refroidissement.
Fiche technique
Titre :
Quel refroidissement pour limiter le stress thermique en été, sans accroître les débits maximaux de ventilation ?
Date sortie / parution :
2011
Référence :
Bilan IFIP 2011 (Fiche n° 49) - Environnement et développement durable - Gestion du bien-être animal, p. 73