L’édito de février
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Le début d’année est historiquement marqué par un recul des prix sur les différents maillons de la filière mais 2025 déroge quelque peu à la règle !
Le mois de janvier est marqué par une reprise des cours des matières premières végétales. Céréales et soja maintiendront leurs niveaux de prix dans les prochains mois, soutenant le coût de production des éleveurs. Sur le marché du porc, la France fait figure d’exception dans un contexte où les prix européens et mondiaux sont corrigés par l’offre excédentaire en porcs suite aux festivités de fin d’année. La référence française conserve sa stabilité alors que les marchés du nord de l’UE sont malmenés par un manque de fluidité et l’arrivée d’un nouveau virus, la fièvre aphteuse, touchant les bovidés. Les évolutions se répercutent sur le marché des découpes en Allemagne.
De nouveau, les aléas pointent leur nez, avec leurs lots d’incertitudes et de volatilité. Le sanitaire reste une problématique majeure, tout comme le contexte géopolitique, en particulier en Amérique du Nord qui fait frémir les filières porcines outre-Atlantique.
Au-delà de ces considérations internationales et conjoncturelles, la filière française évolue aussi selon ses caractéristiques régionales propres. Et ce mois-ci, vous pourrez retrouver une analyse portant sur l’évolution des élevages porcins dans le massif central.