L’édito de juillet-août : Le printemps caractérisé par l’immobilisme des marchés, que nous réserve cet été ?

Le printemps s’achève sur des dynamiques de marché un peu décevantes pour le secteur. La demande n’est pas réellement au rendez-vous, contrainte par la météo changeante et les effets de l’inflation sur les consommateurs européens. Pourtant, les hausses de prix sont limitées, autant sur les marchés du porc à la production que sur la chaîne d’approvisionnement.

Au-delà de ces considérations conjoncturelles, les actualités pour les filières porcines européennes ont été riches. Sur le plan réglementaire, les seuils ICPE français ont été harmonisés sur les seuils européens, le gouvernement espagnol a publié un plan pour le transport des animaux vivants en période de chaleur, et le Danemark a introduit une taxe carbone sur l’agriculture. Sur le volet sanitaire, l’épidémie de fièvre porcine continue de se propager en Allemagne et se rapproche dangereusement de la frontière française. Enfin, le secteur a  également fait face à des tensions commerciales avec la Chine.

Espérons  que les filières européennes connaîtront un peu d’accalmie et que les conditions climatiques s’amélioreront permettant aux agriculteurs de débuter les travaux des champs et aux consommateurs de profiter des traditionnelles des grillades.