APPLIS IFIP
Bâtiments d’élevage porcin et environnement. Analyse de l’enquête de novembre 2008 réalisée par le SCEES

Bâtiments d’élevage porcin et environnement. Analyse de l’enquête de novembre 2008 réalisée par le SCEES

Ajouter à ma liste
Auteurs : Massabie P, Robreau F, Salaün Y
En 2008, la France compte 11 256 exploitations porcines regroupant 969 322 places de truies, 4 016 383 places en post-sevrage et 8 156 677 places à l’engraissement. La région Bretagne rassemble plus de la moitié des exploitations (52,2 %) pour 56,8 % des places de truies et 60,6 % des places de porcs charcutiers. Le Grand Ouest (Pays de Loire, Basse Normandie, Poitou-Charentes, Hautes Normandie, Centre) se place en deuxième position avec un peu moins du quart des exploitations (23,1 %) pour 23,6 % des places de truies et 20,6 % des places de porcs à l’engrais. 46 % des exploitations sont de type naisseur engraisseur (NE) et regroupent à elles seules 85,6 % des places de truies et 64,7 % des places de porcs à l’engrais. Les engraisseurs (E) comptent pour un peu moins du quart des places de porcs à l’engraissement (22,2 %). La majorité des exploitations sont non spécialisées (56,4 %) mais les places de truies et de porcs à l’engrais sont majoritairement détenus par des élevages spécialisés (respectivement 68,2 et 59,3 %) qui sont plus souvent de type NE. Lorsqu’elles sont non spécialisées, les exploitations porcines sont majoritairement associées avec une production bovine. L’âge moyen des éleveurs de porcs est de 46,1 ans, en augmentation de 4 ans par rapport à la dernière enquête de 2001. Les élevages de porcs emploient en moyenne 0,55 salariés, mais 63 % de ces emplois sont situés dans seulement 11 % des exploitations qui sont majoritairement dans le Grand Ouest (Bretagne comprise) et de type NE. En 2008, seulement 32 % des exploitations sont des structures individuelles. Les autres sont des EARL (35%), des GAEC (23%) ou des sociétés civiles (9%). 14 % des exploitations mettent des porcs en pension dans d’autres élevages soit une augmentation de 23 % entre 2001 et 2008. L’alimentation biphase est très répandue et concerne 81 % des places de truies et 83% des places à l’engraissement. Ces proportions sont de 91 % et 92% pour la région Bretagne. Les bâtiments d’élevage sont anciens avec plus de 40 % des places de truies dans des structures de plus de 25 ans. La proportion dépasse 35 % pour les places de porcs (PS et engraissement). En gestation, seulement 28 % des places sont en groupe et répondent à 96 % à l’obligation légale en matière de surface. Près de 90 % des places, tous stades confondus sont ventilées mécaniquement. Le sol est majoritairement du caillebotis intégral ou partiel pour tous les stades. Des préfosses sont présentes dans la quasi totalité des bâtiments et représentent près de la moitié de la capacité de stockage des déjections (plus de 9 millions de m3). Il s’agit essentiellement de lisier pour un volume annuel total calculé de 25,4 millions de m3. Ceci représente près de 96 000 T d’azote et 58 000 T de phosphore. 12 % des exploitations traitent le lisier et parmi celles-ci, la moitié utilise un traitement par boues activées. La capacité moyenne de stockage est de 6 mois dont 50 % dans des fosses dont 25 % sont couvertes. L’épandage utilise dans un cas sur quatre un procédé limitant les émissions d’ammoniac. La surface moyenne pour l’épandage est de 40 ha par exploitation, ce qui implique de trouver des surfaces supplémentaires. Ainsi, 45 % des exploitations cèdent du lisier à des tiers avec une distance maximum moyenne de 5,5 km. Cet épandage est majoritairement réalisé par l’exploitant ou le destinataire, mais 26 % est confié à des intervenants extérieurs (Entreprise ou CUMA). 31% des places ont mis en œuvre des méthodes spécifiques de lutte contre les odeurs et/ou les émissions d’ammoniac (pour 91% ce sont des additifs). 64 % des exploitations ont un local d’attente avant embarquement des porcs. Ce local est couvert dans 37 % des cas. Le quai d’embarquement est présent dans 97 % des exploitations. 81 % des exploitations disposent d’un local quarantaine pour accueillir les futurs reproducteurs pendant 44,5 jours en moyenne. 54 pages

Fiche technique

Titre :

Bâtiments d’élevage porcin et environnement. Analyse de l’enquête de novembre 2008 réalisée par le SCEES

Date sortie / parution :

2010

Quelques mots clés

Ce site utilise des cookies afin d’améliorer votre expérience utilisateur et de réaliser des statistiques d’audience.
J'accepteJe refuseEn savoir plus