Un marché de l’export difficile pour les Européens au 1er semestre 2024

Sur le premier semestre de l’année, le commerce mondial des produits du porc se maintient en volume. La demande chinoise reste timide mais les achats repartent dans les autres marchés asiatiques. Les Européens continuent de perdre des parts de marché sur les destinations mondiales. Toutefois, la France s’en sort bien et a vu ses volumes vendus à l’international progresser, à l’inverse d’autres exportateurs.

Sur le premier semestre de l’année, le commerce mondial des produits du porc se maintient en volume. Au cours de cette période, 5,5 MT de produits porcins (viandes, charcuteries, graisses, abats) ont été échangés à travers le monde (hors échanges intracommunautaires). Ces volumes sont en légère hausse de 0,7 % par rapport à 2023.

Au sein des grands exportateurs mondiaux, la dynamique est fortement impulsée par le bassin nord-américain avec une hausse de l’export des USA de 3,5 % et du Canada de 6,8 %. En revanche, les exportations européennes sont en fort recul (- 3,2 %). Du côté du Brésil, les ventes sur les marchés internationaux sont stables sur cette période. Cette stabilité est la conséquence des fortes intempéries fin avril qui ont fortement touché les états du sud du Brésil. Ces régions sont aussi bien importantes en termes de production porcine que d’exportation. La situation est tout de même rapidement revenue à la normale. Dès le mois de juillet, le marché brésilien a repris des couleurs. En un mois, les ventes ont bondi de 25 %.

Hors vif et hors commerce