Les Cahiers de l'IFIP, 1(1), 75-82 - La revue R&D de la filière porcine française.
L’étude visait à évaluer l’acceptabilité de la saucisse type Strasbourg fumée et du pâté de campagne par un panel de consommateurs sélectionnés comme sensibles aux odeurs de verrat. Du gras de bardière issu de carcasses de mâles non castrés identifiées comme odorantes à l’abattoir par analyse chimique des taux de scatol et d’androsténone a été sélectionné. 9 mêlées de niveaux croissants en androsténone et scatol ont été réalisées ainsi qu’une mêlée témoin à partir de gras de femelles. L’appréciation globale du pâté fabriqué avec les lots faiblement chargés en androsténone (valeur en androsténone inférieure à 1 µg/g de gras) est équivalente au lot témoin. A partir d’une valeur en androsténone de 1,5 µg associée à des valeurs en scatol supérieures à 0,15 µg dans le gras, on observe une chute nette de l’appréciation générale du produit. Concernant la saucisse de Strasbourg fumée, l’IFIP a mis en évidence que la concentration en androsténone et scatol n’a pas d’effet sur l’appréciation globale par le consommateur. La recette de la saucisse de Strasbourg fumée élaborée à partir du gras de bardière bénéficiant d’une cuisson en salaison ainsi qu’un trempage des saucisses dans de la fumée liquide, semble influer fortement sur l’odeur et le goût, et masquer l’odeur de verrat.
Valorisation du gras de porcs non castrés à différents niveaux d’odeurs dans des saucisses fumées et pâté
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Auteurs :
Chevillon P, Martin JL, Nassy G
Fiche technique
Titre :
Valorisation du gras de porcs non castrés à différents niveaux d’odeurs dans des saucisses fumées et pâté
Date sortie / parution :
2014
Référence :
Les Cahiers de l'IFIP, 1(1), 75-82