Evolution de l’élevage français métropolitain au travers des recensements agricoles. Les exploitations se spécialisent moins que les territoires.
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Auteurs :
Perrot C, Gallot S, Roguet C
Contrairement à beaucoup d'idées reçues, la spécialisation des exploitations d'élevage françaises ne progresse pas. Elles restent notamment beaucoup plus mixtes que leurs voisines et concurrentes d'Europe du Nord. La mixité des exploitations françaises a peu évolué entre 2000-2010 sauf pour les porcins, du fait d'un artefact lié à l'évolution de la définition de l'exploitation agricole dans le recensement agricole. Dans presque toutes les filières animales étudiées, le quart des exploitations pratique un système de polyculture-élevage (avec activité végétale équivalente ou dominante face à l'élevage). Mais si cette mixité cultures-élevage est statistiquement stable en pourcentage d'exploitations, elle ne l'est pas sur le territoire. Elle progresse dans les zones d'élevage disposant de terres labourables et continue à régresser dans le tiers du territoire national de plus en plus orienté vers les productions végétales. C'est néanmoins dans ces dernières zones qu'apparaissent les plus gros ateliers d'élevage de vaches laitières, truies, ou poules pondeuses qui font souvent l'objet de controverses.
Fiche technique
Titre :
Evolution de l’élevage français métropolitain au travers des recensements agricoles. Les exploitations se spécialisent moins que les territoires.
Date sortie / parution :
2015
Référence :
Colloque de la Société Française d'Economie Française (SFER) "Structures d'exploitation et exercice de l'activité agricole : continuités, changements ou ruptures ?", 12-13 février 2015, 15 pages