Incidence de la vaccination contre la gonadolibérine sur les performances de croissance et la qualité de la viande des porcs femelles

L’immunocastration consiste à faire produire par le système immunitaire de l’animal des anticorps dirigés contre la gondadolibérine (GnRF) afin d’induire temporairement la suppression immunologique de la fonction testiculaire chez les porcs mâles, ce qui offre une alternative efficace à la castration chirurgicale. Chez les femelles, c’est la fonction ovarienne qui est visée, en vue d’une suppression de l’oestrus (1, 2, 3). Chez les femelles, l’immunocastration est autorisée depuis décembre 2021(EMA/CVMP/714359/2021). Les travaux réalisés sur celles-ci sont moins abondants que sur le mâle et conduits chez des animaux abattus légers (98 kg de poids vif (PV), 4) ou lourds (134 kg PV, 5), ou élevés en loge individuelle (6). La présente étude a donc pour objectif de quantifier les effets de l’immunocastration sur les performances de croissance, les caractéristiques de classement de la carcasse et la qualité de la viande de porcs femelles élevées en groupe et abattues vers 115 kg de poids vif.