Yersinia enterocolitica dans la filière porcine : étude des niveaux de prévalence au sein de la filière
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Auteur :
Feurer C
Yersinia enterocolitica est la troisième bactérie cause de pathologies digestives et extra-digestives d’origine alimentaire, derrière Campylobacter et Salmonella (EFSA, 2009).
Récemment, le taux d’incidence des cas de yersinioses humaines attribuables à la consommation de porc a été estimé à 2,8 cas pour 100 000 habitants par an en Europe (Fosse et al. 2008).
Ce germe est donc, pour le porc, placé en deuxième position après Salmonella (3,4/100 000 habitants) et avant Campylobacter (2,2/100 000 habitants).
Le porc est reconnu comme étant le principal réservoir des souches de Yersinia enterocolitica pathogènes pour l’homme (Ostroff et al., 1994). Il héberge Yersinia sur la langue, les amygdales, dans les nœuds lymphatiques et l’excrète dans ses fèces.
En France, si l’on connait les principaux biosérotypes pathogènes (4/O: 3, 2/O: 9 et 3/O: 5,27), peu de données sont disponibles sur la prévalence et l’épidémiologie de Y. enterocolitica.
Le manque de surveillance de ce germe est essentiellement dû à la difficulté et au coût des méthodes de microbiologie classique.
Ce projet consistait à poursuivre la réalisation des prélèvements en abattoir initiés l’an passé afin d’évaluer la prévalence sur carcasses en fin de chaîne.
Pour ce faire, des prélèvements parallèles ont été effectués sur les amygdales, les fèces et la carcasse d’un même cochon.
Des prélèvements d’amygdales et de fèces non reliés ont également été effectués sur une saison été, considérée comme peu propice au développement de Yersinia enterocolitica, afin de les comparer à ceux obtenus sur amygdales sur la saison hiver de la même année.
Fiche technique
Titre :
Yersinia enterocolitica dans la filière porcine : étude des niveaux de prévalence au sein de la filière
Date sortie / parution :
2010
Référence :
Bilan d'action 2010 IFIP (Fiche n° 83) - Produits et Consommation - Consommation de porc et santé, p. 126