Malgré l’inflation, les produits transformés du traiteur affichent une insolente croissance

Au cours des derniers mois, l’inflation s’est atténuée. Cependant, les achats de viande de porc et la saucisserie restent orientés à la baisse. En charcuterie, le repli est plus modeste tandis que les produits traiteurs se développent. L’accélération des modes de vie modèle les comportements d’achat des consommateurs, bien au-delà de l’effet prix.

Après deux années d’inflation sur les produits alimentaires, les Français demeurent prudents dans leurs achats. Les produits du porc ne font pas exception à cette tendance. Bien que l’inflation ait été marquée au premier trimestre 2024, elle s’est progressivement atténuée ces derniers mois. Durant les sept premiers mois de 2024, les augmentations de prix étaient contenues, avec une hausse annuelle de 1,6 % pour la viande de porc et de 1,9 % pour la charcuterie.

Cependant, sur deux ans, les augmentations de prix atteignent respectivement 14,0 % et 13,3 %. En conséquence, les achats à domicile de produits bruts sont particulièrement revus à la baisse. La consommation a diminué de 3,9 % pour la viande de porc frais, de 5,7 % pour les élaborés de viande (brochettes, marinés, plateaux grill et viandes demi-sel) et de 8,4 % pour les saucisses fraîches, principalement en raison de la hausse des prix. En revanche, les produits transformés de la charcuterie salaison limitent leurs pertes (-1,3 %) dont l’essentiel est absorbé par la charcuterie coupe (-4,9 %), en recul structurel, tandis que les volumes du libre-service sont restés égaux.

Alors que les volumes de consommation hors domicile marquent le pas avec