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Planet-score : vers un passage en force ?

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01/09/2023 15:13 | Place des marchés Il y a 1 an et 28 jours

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Planet Score

Courant juin, l’UFC-Que Choisir a annoncé le déploiement de l’étiquetage Planet-Score sur plus de 135 000 produits alimentaires au travers de son application mobile. Depuis la promulgation de la loi Climat et Résilience de 2021, plusieurs expérimentations d’affichage environnemental ont été menées sous l’égide de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). En mars dernier, une première méthode de calcul concernant les produits alimentaires a été présentée par le gouvernement et a fait l’objet d’une concertation avec les parties prenantes (ONG, associations de consommateurs et représentants de producteurs). Elle a donné lieu à une phase de test à l’aide d’un simulateur en ligne, l’objectif étant d’effectuer un choix entre initiatives privées et publiques, dans la perspective d’une mise en place au 1er janvier 2024. Les initiatives privées se livrent en attendant une bataille d’influence et de méthodologie. Parmi elles, le Planet-Score, adopté par une vingtaine de distributeurs et par environ 180 industriels de l’alimentaire, a fait l’objet en juin d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale en présence de scientifiques, d’agriculteurs et d’entreprises. Cet affichage intègre par ailleurs l’impact du mode d’élevage sur le bien-être animal. Dans le même temps, un étiquetage bien-être animal est en cours de réflexion au gouvernement, sur un modèle similaire à celui mis en place en volaille.

Basées sur l’ACV (Analyse du Cycle de Vie), les différentes approches d’affichage environnemental visent à mesurer les effets quantifiables de produits ou de services sur l’environnement. En ce sens, elles recensent les flux physiques de matière et d’énergie associés aux activités humaines tout au long de la vie des produits tels que les émissions de gaz à effet de serre, les atteintes à la biodiversité pour en évaluer les impacts potentiels par comparaison avec des objectifs fixés. Selon les données de l’Ademe, l’alimentation représente 28 % des émissions de gaz à effet de serre. Dans un contexte d’obésité informationnelle, l’affichage environnemental, au même titre que d’autres mentions de repérage produits, devrait accompagner le développement des applications de notation pour des régimes de plus en plus personnalisés mais qui tendent un peu plus à éloigner le produit de son consommateur.

Sources : Presse française, Ademe

Auteur

Diot

Ingénieure d'étude - Analyse de la consommation et de la distribution

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