Développement des biocarburants : conséquences économiques pour la production porcine
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Auteurs :
Marouby H, Gaudré D
Après avoir fixé à 5,75% le taux de biocarburants dans les carburants en 2010, l'UE vise désormais un seuil de 6% en 2020 pour les biocarburants de 1ère génération. Avec une part de 7% en 2010, la France s'est dotée d'un objectif volontariste. La part des importations par rapport aux productions européennes est une inconnue majeure. La production de biocarburants dans l'UE aura un effet modéré sur la demande de céréales ; elle stimulera la production de colza mais s'appuiera sur un recours aux importations de graines et huiles. Les disponibilités supplémentaires de drêches de distillerie de céréales et tourteaux de colza et tournesol trouveront leur place dans un bilan d'approvisionnement en protéines très dépendant du tourteau de soja. En France, la création de plusieurs outils industriels de grande taille de trituration d'oléagineux et de distillation de céréales génère de nouvelles ressources pour l'alimentation animale. L'incorporation de tourteaux de colza devrait s'accroître dans les aliments pour porcs. Les drêches de céréales pourraient d'abord concerner les bovins lait et viande et les volailles. Volontariste, la loi sur l'énergie de 2007 va développer l'utilisation du maïs pour la production d'éthanol aux Etats-Unis avec des volumes considérables de corn distillers. Face au renchérissement du maïs, la valorisation de ces coproduits est un enjeu majeur pour la production porcine..
Fiche technique
Titre :
Développement des biocarburants : conséquences économiques pour la production porcine
Date sortie / parution :
2009
Référence :
Techni Porc (FRA), 2009, Vol. 32, n° 2, mars-avril, p. 3-8, Techni Porc (FRA), 2009, Vol. 32, n° 2, mars-avril, p. 3-8