APPLIS IFIP
La réduction de la teneur en protéines des aliments de sevrage en tant qu’alternative à l’usage des antibiotiques

La réduction de la teneur en protéines des aliments de sevrage en tant qu’alternative à l’usage des antibiotiques

Ajouter à ma liste
Auteur : Gaudré D
Les Cahiers de l'IFIP, 4(1), 19-28 - La revue R&D de la filière porcine française.
La réduction de la teneur en protéines de l’aliment sevrage est le premier critère avancé pour réduire l’incidence de pathologies digestives fréquentes dans les jours qui suivent le sevrage. Compte tenu des récents travaux menés sur les besoins en acides aminés, cette étude fait le point des capacités de réduction des taux de protéines des aliments de sevrage offertes aujourd’hui. Des essais sont réalisés afin d’évaluer les besoins en lysine digestible du porcelet au sevrage et d’observer les conséquences des modifications du régime azoté au moment du sevrage sur les performances en fin de post-sevrage. Une réduction des performances de croissance des animaux dans la période de sevrage, due à un apport protéique restreint, peut être acceptable s’il permet un arrêt de l’usage des antibiotiques et se révèle sans incidence forte sur les performances ultérieures. La réduction de la teneur en protéines des aliments en période de 1er âge dans le but de réduire l’usage de l’antibiothérapie est possible. Elle se traduit par une baisse d’efficacité alimentaire accompagnée ou pas de celle de la vitesse de croissance. Ces diminutions de performances sont amoindries, voire annulées à l’échelle de la totalité du post-sevrage, des compensations de performances pouvant apparaître après la période de 1er âge. Dans les conditions de disponibilité des matières premières actuelles, un taux de protéines de l’aliment 1er âge de 17 % est envisageable à la condition de retenir un ratio lysine/énergie inférieur à 1,1 g de lysine digestible par MJ EN. Il faut tenir compte des valeurs nutritionnelles de l’aliment 2ème âge pour que cette réduction de la teneur en protéines de l’aliment 1er âge soit réalisable. Après la phase d’adaptation consécutive au sevrage, il faut mettre les animaux dans des conditions de production non limitantes en termes de conduites d’élevage et alimentaire. Dans l’aliment sevrage, l’incorporation de matières protéiques de qualité est à raisonner selon les conditions d’élevage.

Fiche technique

Titre :

La réduction de la teneur en protéines des aliments de sevrage en tant qu’alternative à l’usage des antibiotiques

Date sortie / parution :

2017

Référence :

Les Cahiers de l'IFIP, 4(1), 19-28

Auteur

Gaudré

Ingénieur d’étude - Expert en nutrition porcine

Quelques mots clés

Ce site utilise des cookies afin d’améliorer votre expérience utilisateur et de réaliser des statistiques d’audience.
J'accepteJe refuseEn savoir plus