Yersinia enterocolitica : fréquence de contamination des amygdales, fecès, et carcasses de porc dans un abattoir breton
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Auteurs :
Feurer C, Piaudel G, Le Roux A, Minvielle B
Y. enterocolitica est la troisième cause la plus fréquente de diarrhées aiguës en Europe après Campylobacter et Salmonella (EFSA, 2012). Récemment, le taux d'incidence des cas de yersinioses humaines attribuables à la consommation de porc a été estimée à 2,826 cas pour 100000 habitants par an en Europe derrière Salmonella (3,374 cas/100 000 habitants) mais devant Campylobacter (2,170 cas / 100 000 habitants) (Fosse et al., 2009). Le porc représente le principal réservoir humain de souches de Yersinia enterocolitica pathogènes (Ostroff et al., 1994). Cette bactérie peut être isolée de la langue, des amygdales mais peut aussi être retrouvées dans les fèces ou sur la carcasse. En France, les principaux biotypes pathogènes pour l'homme sont connus (4/0:3, 2/0:9 et 3/0:5,27) mais les données de prévalence en filière porcine sont rares et se concentrent principalement sur la contamination des amygdales. L'objectif de l'étude était donc d'évaluer la fréquence de contamination des carcasses après abattage et de déterminer la pathogénicité des souches isolées afin de mieux caractériser le danger Y. enterocolitica chez le porc.
Fiche technique
Titre :
Yersinia enterocolitica : fréquence de contamination des amygdales, fecès, et carcasses de porc dans un abattoir breton
Date sortie / parution :
2012
Référence :
14es JSMTV - Caen, p. 65-66 - communication courte
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Publié en 2012