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Consommation : A domicile, la demande n’est toujours pas au rendez-vous
Articles de conjoncture
05/04/2024 11:53 | Place des marchés Il y a 7 mois et 9 jours
Ajouter à ma listeEn janvier, la consommation à domicile des produits du porc a poursuivi sa tendance à la baisse. En charcuterie, le recul est moins prononcé que les mois précédents : les produits pratiques et accessibles en prix en profitent. Les marques de distributeurs continuent de se démarquer et les hypermarchés reprennent des couleurs grâce à des prix attractifs.
L’inflation sur un an s’atténue (1)
Avec +3,1 %, en viande contre +5,7 % en alimentaire, l’inflation de la viande est restée modérée en janvier sur un an. Néanmoins, la hausse de prix de la viande reste très prononcée (+18,6 %) sur deux ans, et impacte les ménages, même si leur pouvoir d’achat se redresse sur le dernier trimestre 2023 (+0,9 % T4/T3 2023). L’indicateur de confiance des ménages reste bas en ce début d’année. La consommation des produits frais au libre-service se redresse légèrement (+0,4 % en janvier sur un an) mais dévisse au rayon traditionnel (-5,4 %).
A domicile, la viande de porc et la saucisserie toujours plus impactées
Les consommations en viande de porc brute et en saucisserie continuent à chuter respectivement de 6,4 % et 8,6 % en janvier 2024 sur un an. La viande de porc perd non seulement des acheteurs (-4,2 %) mais ceux-ci achètent moins (-2,1 %) et moins souvent (-0,7 %). En revanche, la viande bovine pièce (hors haché) enregistre un recul modéré (-0,8 %) en janvier sur un an avec un prix moyen de 16,13 €/kg tandis que la volaille se hisse à +8,9 % avec un prix moyen de 9,45 €/kg. La viande de porc reste de loin la plus accessible à 7,58 €/kg. Tandis que le mois de janvier représentait historiquement un temps fort annuel de la promotion pour les produits du porc, l’investissement est en repli en 2024 : la pression