Consommation : à la recherche de l’équilibre entre plaisir et maîtrise des dépenses

Sous l’effet conjugué des tensions de pouvoir d’achat et d’une météo peu propice, les consommateurs ont délaissé la viande de porc au profit du bœuf. Sur la même période, en charcuterie, seuls les produits économiques résistent.

En juillet, l’inflation alimentaire poursuit son ascension à 14,6 % sur un an, en hausse de 1 point par rapport à juin, tandis qu’en viande, elle s’établit à 10,6 %, en légère baisse par rapport au mois précédent (- 1,3 point). La consommation à domicile de produits frais libre-service a diminué de 1,3 % en juillet, les familles réalisant leurs courses plus souvent mais en plus petite quantité.

En raison d’une météo morose peu propice au barbecue, les consommateurs ont délaissé la viande de porc (-4,2 %) et la saucisserie (-8,2 %) pour se tourner vers les pièces de viande de bœuf (+10,2 % sur un an) et se faire plaisir. Le filet de porc ne recule que de 1,2 %, tandis que les côtes et côtelettes chutent de 8,1 %. Les abats, dont la consommation est structurellement en baisse, ont vu sur la même période leurs volumes augmenter de 12 % malgré une hausse de prix de 10,4 %.

En juillet, comme pour la viande, la consommation en charcuterie a diminué plus nettement (-3,9 %), les consommateurs achetant moins (- 4,4 %) et moins souvent (- 1,5 %). De nombreuses familles de produits ont connu des