Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous! Sinon abonnez-vous pour voir le contenu.
Consommation : des conditions propices à la hausse de la consommation de porc

Au cumul 12 mois à fin mars 2025 comparé à 2024, la consommation de porc à domicile progresse (+2,3 %), tandis que le bœuf continue à reculer (-2,0 %) et que la volaille maintient sa croissance (+5,9 %).
En avril 2025 sur un an, grâce à un contexte favorable, la viande de porc hors élaborés enregistre une forte hausse de ses volumes (+9,6 %), la charcuterie progresse (+ 2,5 %), et la saucisserie fraîche connaît une nette reprise (+16,6 %). La valorisation du porc s’accentue avec des dépenses à +9,9 %. Les dépenses de charcuterie peinent à se valoriser malgré des signes positifs au travers de la reprises des marques nationales et du rayon coupe.
En tendance de long terme à fin mars,
la consommation du porc progresse
Sur l’ensemble des circuits, la consommation apparente de porc enregistre une nouvelle hausse de 2,3 % sur les 12 derniers mois à fin mars 2025/2024. À l’inverse, la baisse de la demande en bœuf se poursuit avec un recul de 2,0 %. Quant à la volaille, elle maintient sa progression (+5,9 %), bien que son rythme de croissance soit moins soutenu qu’en fin d’année.
Evolution sur un an de la consommation apparente au cumul 12 mois
CAM : Cumul Annuel Mobile sur les 12 derniers mois
Source : Ifip d’après Agreste
A domicile, la configuration du mois d’avril profite au porc
Avec des Fêtes de Pâques placées vers le 20 du mois, contrairement à leur position fin mars en 2024, les consommateurs ont décalé leurs achats mais font preuve de prudence. Ils ont délaissé les produits festifs tels que le bœuf, le mouton, le foie gras et le saumon. Par