Consommation : des produits du porc dynamisés par la croissance en charcuterie

En août, les arbitrages des ménages en faveur du prix s’accentuent. Les volumes de charcuterie s’affichent en positif sur le mois, tirés par les premiers prix et les marques de distributeurs des hypermarchés et supermarchés. En revanche, la viande de porc, pénalisée par un effet météo défavorable à sa consommation et des niveaux de prix élevés, enregistre un recul sévère.

L’été se termine sur une note morose pour les ménages. La pression budgétaire qui pèse sur leurs dépenses alimentaires ne faiblit pas, compte tenu du maintien de l‘inflation alimentaire à +20 % en août sur 2 ans. 47 % des Français déclarent s’imposer des restrictions en limitant leurs dépenses de loisirs telles que les repas à l’extérieur. Si seulement 25 % d’entre eux indiquent se limiter sur l’alimentation en consommation à domicile, le recul de la consommation en produits frais libre-service se poursuit pourtant avec -1,9 % en volume d’achat en août 2023 comparé à 2022.

Les volumes de pièces de viande de porc achetés reculent de 6,1 % sur la même période dans un contexte de météo automnale qui pénalise la consommation des produits pour barbecue. La viande de porc pièce perd des acheteurs (-1,8 %). En bœuf, après l’embellie de juillet, les volumes de consommation se rétractent de 0,7 % en août sur un an, tirés à la baisse par les produits à griller (-3,2 %) aux prix élevés (19,95 €/kg) tandis que les produits à bouillir et à braiser augmentent (+11,2%) au regard de leur meilleure accessibilité prix (11,5 €/kg).

Les volumes de saucisserie de porc, avec un prix moyen de 11,2 €/kg, se stabilisent en août (-0,1 %) après un recul de 8,2 % en juillet 2023