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Matières premières : Accalmie sur les marchés

Articles de conjoncture

09/03/2025 17:00 | Place des marchés Il y a 1 jour

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Meric Tuna Ce1ovmrzumq Unsplash

La grande volatilité qui a touché les marchés des matières premières depuis le mois de novembre s’est estompée en février. Le report de l’entrée en vigueur des droits de douane souhaités par Donald Trump au 1er mars a offert un bref répit sur les marchés, le temps que les parties prenantes en négocient les termes. 

Céréales

Sur le marché européen, le prix du blé s’est stabilisé en février, à 230 €/t en moyenne. Cette évolution masque un recul significatif des cours sur le mois (-15 €/t entre début et fin février), qui a corrigé en partie la hausse enregistrée en janvier. L’absence de débouchés à l’export pèse sur le blé européen et éclipse des facteurs de soutien pourtant présents. Parmi eux, les mauvaises conditions météorologiques qui sont observées dans plusieurs zones de production de l’hémisphère nord, avec des vagues de froid attendues aux Etats-Unis, en Russie et en Europe de l’Est. Les premiers chiffres d’Agreste sur la nouvelle récolte sont également mitigés. Au 24 février, 74 % des cultures de blé tendre se trouvaient en état « bon à excellent » contre 69 % l’an passé. Concernant la production, les surfaces sont en progrès par rapport à 2024 (+10 %) avec 4,57 Mha, mais restent en deçà des niveaux atteints entre 2020 et 2023 (4,6 Mha). Ce recul permet au blé européen de gagner en compétitivité, sans que cela ne s’observe sur les chiffres à l’export, qui sont toujours décevants. Sur le marché français, le blé tendre fourrager rendu Ille-et-Vilaine est lui aussi resté stable à 224€/t.

Le cours du maïs européen reste orienté à la hausse, dans le sillage de son homologue américain, mais à un rythme moins soutenu qu’en janvier. Il a progressé de 3 €/t en février pour atteindre 216€/t en moyenne. Sur le marché américain, les prix du maïs sont restés hauts en début de mois, principalement portés par les inquiétudes pour la production argentine qui souffre d’un temps chaud et sec. De nombreux producteurs américains ont profité

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Auteur

Dsc 8680

Ingénieure d'études - Experte en charge de l’analyse de la conjoncture alimentation animale et matières premières

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