Consommation : En mars, viande et charcuteries de porc à la peine

La consommation apparente de porc connait une croissance modérée, principalement portée par la restauration hors domicile, tandis que la consommation à domicile diminue sous l’effet des hausses de prix cumulées depuis 3 ans. A domicile, les volumes de viande de porc reculent pour le second mois consécutif après l’augmentation temporaire de janvier due aux promotions. Les volumes de charcuterie de porc suivent cette tendance baissière, alors que la charcuterie de volaille bénéficie de l’impact du prix.

Au cumul 12 mois à fin février 2025, la hausse de la consommation apparente en porc tend à s’atténuer avec +0,8 % comparé à +1,2 % pour l’année 2024. La consommation de porc continue d’être principalement soutenue par la restauration hors domicile. En ce qui concerne la volaille, la consommation a également augmenté à un rythme moins soutenu, avec une hausse de 7,6 % en février sur 12 mois contre +9,1 % à fin janvier 2025. La croissance est entièrement attribuable au poulet, tandis que la consommation de dinde et