Consommation en viande de porc et saucisserie tirée par les gammes barbecue et à l’équilibre en charcuterie       

Malgré une décélération de son rythme de croissance, la consommation apparente de viande de porc reste orientée à la hausse, sur 12 mois glissants à fin mai 2025. Un prix compétitif en viande de porc et une conjoncture météo favorable ont stimulé la consommation à domicile. Les volumes sont repartis nettement à la hausse entre avril et mai, en particulier sur les gammes pour barbecue. À l’inverse, la charcuterie enregistre un repli en volume et en valeur, amplifié par la déflation.

La consommation apparente des produits du porc ⁽¹⁾ poursuit sa progression au cumul 12 mois à fin mai, bien que son rythme de croissance ralentisse : +1,9 % à fin avril 2025 comparé à +2,3 % à fin mars. Depuis le début de l’année 2025, les équilibres de consommation entre les différentes espèces semblent se stabiliser, avec notamment un ralentissement de la dynamique de consommation de la volaille (+4,7 % au cumul 12 mois à fin avril contre +5,9 % à fin mars). Quant à la viande bovine, après une phase de redressement, sa consommation recule de manière plus marquée à fin avril, affichant une baisse de 2,6 %. 

Evolution de la consommation apparente en porc, bovin et volaille sur 12 mois glissant de fin janvier 2024 à fin avril 2025

Source : Ifip d’après Agreste 

Au cumul des 12 derniers mois à fin mai 2025, l’inflation en viande de porc atteint +0,4 % tandis que la volaille reste en déflation à -2,2 %. Le porc reste cependant plus économique que la volaille bien que l’écart de prix se resserre (indice 95 contre 92) entre fin mai 2025 et la même période de 2024). A l’inverse, le différentiel se creuse avec la viande bovine dont l’indice de prix à la consommation progresse à nouveau de +1,7 % au cumul 12 mois à fin mai 2025/2024. Le porc maintient son attractivité prix.

Evolution des prix à la consommation en porc, bovin, et volaille sur 12 mois glissant de fin janvier 2024 à fin mai 2025

Source : Ifip d’après